La 7ème Block Party se sera déroulée du 9 octobre au 10 novembre 2021. Projet représentatif des aspirations et des missions d’Art’Cade (aller à la rencontre du/des public(s), proposer des actions en phase avec l’époque, créer du lien), les Cultures et les Arts urbains auront, un mois durant, inspiré l’Ariège. Concerts de Biga*Ranx, High C, D’ de Kabal, Lombre et Raoul, expo Street Art, Jam Graffiti, performance danse et ateliers découverte/création ouverts à tous : objectifs pluralité et diversité.
Alors que des vidéos de la manifestation sont désormais en ligne sur la chaîne Youtube d’Art’Cade (https://www.youtube.com/user/Artcade09 – à visionner sans modération !), profitons-en pour aller un peu plus loin, pour pénétrer dans les coulisses. Rencontre avec Seb, animateur culturel en formation BPJEPS, arrivé dans la SMAC en septembre et aux manettes de cette Block 2021.
Et zoom sur l’effervescence Saint-Gironnaise !
Le hip-hop et toi, c’est une longue histoire ?
Seb : « Le hip-hop fait partie de ma vie de façon importante depuis 25 ans, donc j’avais des choses à dire. J’avais aussi une vision, une expérience personnelle de ces disciplines et un vocabulaire. Du coup, quand on m’a proposé de me positionner sur ce projet-là, ça a été confortable. C’est un univers que je connais bien. »
La Block Party et le territoire ?
« À mon arrivée, le projet Block Party était déjà prévu sur différentes villes : Foix, la Bastide-de-Sérou et Saint-Girons. Sur Saint-Girons, il y avait deux ateliers programmés. Un de graffiti et un autre d’écriture. Je me suis occupé de la communication et de l’organisation entre les intervenants et le public, pour garantir la promotion du projet. Pour assurer sa visibilité et son rayonnement. »
Toucher tous les publics ?
« Oui. Ma première action a été de faire la promotion des ateliers dans les établissements scolaires. Je me suis rendu à la Cité Scolaire du Couserans et au Lycée François Camel. J’ai également fait tourner l’info dans les accueils jeunesse du Couserans et dans les centres médicaux sociaux. Pour toucher un public le plus large possible, le plus varié aussi. »
Le bilan ?
« Pour l’atelier graffiti, on a eu un très bon effectif d’ados. Pour celui d’écriture, qui est une activité plus engageante, moins d’ados mais plus d’adultes. En gros, sur les 2 ateliers, nous avons eu une belle représentativité en termes d’âges. Le graffiti : de 11 à 60 ans. L’écriture : de 9 jusqu’à plus de 70 ans. Hommes et femmes. Vraiment très satisfaisant. »
De belles surprises ?
« Sur le graffiti, la plupart des participants n’avaient pas d’expérience, mais, franchement, ils étaient ultra-motivés. L’encadrement de Démos – le graffeur référent – les a bien mis dans le jus, leur permettant de s’exprimer, de découvrir les techniques et de se libérer. Même niveaux, donc, et grosse, grosse motivation. Pour l’écriture : ils se sont tous bien débrouillés. Les profils étaient différents et l’inspiration carrément au rendez-vous. Certains avaient déjà les deux mains dans l’écriture, avec des facilités d’interprétation, d’autres découvraient. Mais tous étaient des passionnés en fait. »
Du lien avec la Médiathèque de Saint-Girons ?
« Avec la Médiathèque de Saint-Girons, l’idée était qu’il y ait de l’inspiration et une transmission culturelle sur l’histoire du graffiti. Au-delà de la pratique, il était important de se situer dans l’histoire du mouvement. Rien que le nom du dispositif : Block Party… C’était intéressant que les participants comprennent ce qu’il y avait derrière ce mot-là. Parce que la Block Party, c’est le moment et le lieu où toutes les disciplines hip-hop se rassemblent. Sur les ateliers graffiti, il y avait donc de la documentation à disposition, prêtée par la Médiathèque. Avec Benoît, le médiathécaire, on avait également fixé une date pour que les participants aillent découvrir en Médiathèque le fond proposé par la Communauté de Communes sur le sujet : bd, films, littérature, musique… »
Et l’avenir ? Le tien et celui de cette 7ème Block Party ?
« Alors, pour moi, j’ai l’intention de continuer à être un acteur de la culture dans le milieu associatif du département, mais ouvert sur l’économie sociale et solidaire – par le biais de l’éducation populaire. Et, pour la Block Party, l’idée, mon envie, était de donner des bases à un groupe pour aller vers une prestation scénique complète. Quand exactement ? Pour le savoir, il vous faudra guetter le site d’Art’Cade et ses réseaux sociaux… Il y a des choses dans les tuyaux… »
La Block Party #7, en collaboration avec « Faut qu’ça pousse », L’Estive, le PAJJIP et l’ADECC.
Merci à la ville de Saint-Girons!
Et au programme « politique de la ville ».
Chaîne Art’Cade : https://www.youtube.com/user/Artcade09/featured
Vidéo graff : https://www.youtube.com/watch?v=XsVRKDZs8mk&ab_channel=Artcade09
Vidéo écriture : https://www.youtube.com/watch?v=dlM7X972kt0
